Poème : Chants de l'Aède

Publié le par Aelghir

PRECIOSA

               

 

Cesse de t’affliger, ô femme inconsolée,

De tes joues infléchies, essuie le sel des larmes,

Relève ton beau front, ne sois plus désolée,

Coiffe tes longs cheveux, rejette tes alarmes.

 

Car je te bâtirai les plus hautes murailles

Sur des fondations d’or, aux créneaux de saphir.

Je tisserai d’argent une cotte de mailles

Et j’y incrusterai tous les joyaux d’Ophir.

 

Dans les plus purs diamants, je taillerai les portes

Qui mènent à ton cœur pour les garder fermées.

J’en forgerai la clef en arabesques tortes.

Moi seul accèderai aux soupirs de l’aimée.

 

J’élèverai des tours et des chemins de ronde

Autour de ton corps blanc, de tes lèvres vermeilles.

D’opales, de grenats, de perles vagabondes,

Je parerai ton lit pour que tu t’émerveilles.

 

 

Publié dans Poèmes

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H
c'est du grand et c'est du beau.<br /> un pur moment de délice.<br /> félicitations
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A
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L
Preciosa... un bijou.
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A
<br /> Merci... j'ai écrit ce poème en ayant en tête la musique de la magnifique chanson de Brel : Ne me quitte pas".<br /> <br /> <br />
A
Très beau poème. Je suis sous le charme.<br /> Merci pour ton commentaire.
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